IR0484-Articles de presse : la crise ukrainienne n°42

1 une guerre terne UNE ANALYSE A LIRE

2 des espions britanniques dans l’attentat du pont de Kertch quitte à déclencer la 3ème guerre mondiale

3 l’OTAN pousse la Russie à bout : en marche vers l’Apocalypse A LIRE

4 l’Europe totalitaire : l’exemple d’une arrestation et d’un interrogatoire arbitraire

5 le diplomate en chef de l’UE nie le rôle de l’extension de l’OTAN à l’Est dans le conflit

6 la Russie utilise ses missiles, contre attaque et déjoue des attaques terroristes ALIRE

« Le 12 octobre, des alertes aériennes ont retenti dans différentes régions d’Ukraine pour le troisième jour consécutif. Les régions de l’est et du centre du pays ont été les plus touchées, y compris la capitale Kiev. Alors que les forces russes ne cessent d’endommager les infrastructures militaires et énergétiques stratégiques dans toute l’Ukraine, Kiev évalue les dégâts. Selon le ministre ukrainien de l’Énergie, les deux jours de frappes massives ont endommagé environ 30% des infrastructures énergétiques du pays. Parmi les cibles touchées par les missiles russes, on trouve également des installations militaires d’importance stratégique. Par exemple, les jonctions ferroviaires ont été endommagées à Pavlograd, qui est la principale ligne d’approvisionnement du groupement ukrainien dans le Donbass. Au milieu des attaques continues de missiles et de drones, les militaires russes ont pris le dessus sur certaines lignes de front. »

7 l’OTAN en difficulté A LIRE

La Russie a un avantage décisif sur l’Ukraine en ce qui concerne la bataille pour ce territoire, même si elle en a cédé une partie il y a quelques semaines à l’avancée des troupes ukrainiennes. Pourquoi ? Parce que la force aérienne de la Russie est toujours intacte et peut être utilisée pour attaquer les unités ukrainiennes massées. La capacité aérienne de l’Ukraine a été éviscérée. La Russie bénéficie également d’un avantage déséquilibré en matière de chars. Au cas où vous auriez des doutes, la vidéo ci-dessus montre un pays fait pour les chars. … La base de données Military Balance 2021 indique que les installations de stockage russes comptent environ 10 200 chars, dont divers T-72, 3000 T-80 et 200 T-90

Les batailles de chars dans les plaines vallonnées sont un excellent terrain pour une superproduction hollywoodienne, mais le véritable péril pour l’Ukraine a été exposé ces deux derniers jours – les missiles hypersoniques, les missiles de croisière et les roquettes aériennes de la Russie qui détruisent les nœuds électriques et les quartiers généraux militaires dans toute l’Ukraine. Les frappes russes de ces deux derniers jours ont considérablement dégradé la capacité de l’Ukraine à fournir de l’électricité et du chauffage critique à ses grandes villes. Les attaques perturbent également le réseau de téléphonie mobile de l’Ukraine et sa capacité à déplacer des troupes et des équipements de l’ouest vers les lignes de front à l’est…. L’Ukraine ne dispose pas d’une capacité comparable pour contrer les attaques russes. En outre, le barrage de missiles russes a mis en évidence la faiblesse, voire l’absence, du système de défense antimissile ukrainien. Ce n’est ni une erreur ni une coïncidence si les frappes russes sur les principales villes ukrainiennes – plus de 100 missiles – ont causé très peu de pertes humaines, notamment du côté civil…. Que vont faire les États-Unis et l’OTAN ? Déployer immédiatement le système antimissile Dôme de fer ? Malheureusement, ces systèmes antimissiles occidentaux ne sont pas conçus pour vaincre les missiles que lance la Russie. Ensuite, il y a le problème de la logistique – c’est-à-dire le déploiement de ces systèmes et la formation du personnel pour les faire fonctionner.  « Les États-Unis ne seront bientôt plus en mesure de fournir à l’Ukraine, comme ils l’ont fait jusqu’à présent, les équipements sophistiqués indispensables à sa défense contre la Russie, car leurs réserves atteignent leurs limites, notamment en termes de munitions. … Mais les stocks américains de certains équipements « atteignent les niveaux minimums nécessaires pour les plans de guerre et d’entraînement » et ramener les stocks d’armes aux niveaux d’avant l’invasion pourrait prendre des années, a écrit Mark Cancian dans une analyse récente du Center for Strategic and International Studies. … Washington « tire les leçons » du conflit sur les besoins en munitions dans une guerre très puissante, et sur le fait qu’elle est « beaucoup plus importante » que prévu, a déclaré un responsable militaire américain qui a requis l’anonymat

8 L’OTAN ne peut pas perdre Kaboul et Kiev UNE ANALYSE A LIRE : l’OTAN en position de faiblesse face à la Russie

« Alors que l’Empire du Chaos, du Mensonge et du Pillage est pétrifié par le double échec surprenant d’une attaque économique/militaire massive, Moscou se prépare systématiquement à la prochaine offensive militaire. En l’état actuel des choses, il est clair que l’axe anglo-américain ne négociera pas. Il n’a même pas essayé au cours des huit dernières années et n’est pas près de changer de cap, même incité par un chœur angélique allant d’Elon Musk au pape François… La fine ligne rouge de l’OTAN est qu’elle ne peut pas se permettre de perdre à la fois Kaboul et Kiev. Pourtant, il a fallu deux actes de terrorisme – sur le Pipelineistan et sur la Crimée – pour imprimer une ligne rouge beaucoup plus dure et brûlante : La Russie ne permettra pas à l’Empire de contrôler l’Ukraine, quoi qu’il en coûte. C’est intrinsèquement lié à l’avenir du partenariat de la Grande Eurasie. Bienvenue dans la vie au seuil du destin. »

9 Réviser le système financier international selon Poutine

10 l’OCS contre l’hégémonie américaine A LIRE

« Le temps travaille pour la Russie et contre l’Occident Tout cela, les dirigeants russes le savent. Donc ils n’ont aucune raison de négocier ou de passer à l’offensive. Le statu quo actuel semble leur convenir parfaitement. L’Ukraine n’est que le lieu d’un affrontement dont le cadre dépasse largement ses frontières. Le véritable enjeu est celui du maintien ou de la disparition à terme de l’hégémonie américaine. Dans ce combat de titans, personne ne semble se soucier du sort de l’Europe, dont les clignotants rouges s’allument les uns après les autres. Quelle responsabilité pour nos dirigeants qui auront beaucoup de mal à prétendre « qu’ils ne savaient pas ! » »

11 la Russie en positon de force dans la guerre économique

12 le FMI confirme les difficultés économiques de l’Occident face u BRICS et l’OCS

« En conclusion, la guerre en Ukraine qui affecte durement les économies occidentales et plus particulièrement européennes et qui semble au contraire favoriser les économies des pays BRICS et OCS et particulièrement celle de la Russie (si l’on en croit l’évolution des prévisions entre avril et octobre 2022) va précipiter la recomposition des grands équilibres économiques mondiaux au profit des BRICS et de l’OCS. C’est ce qu’ont parfaitement compris les nombreux candidats qui frappent aujourd’hui aux portes des BRICS et de l’OCS et en particuliers les pays du Golfe (Arabie saoudite, Émirats arabes unis) qui semblent  vouloir aujourd’hui changer leur allégeance. Par leurs provocations, leur jusqu’au-boutisme stupide, et leur politique insupportable de sanctions tous azimuts et tous prétextes, les occidentaux (12 à 15% de la population mondiale) perdent progressivement le contrôle qu’ils avaient encore hier sur la communauté internationale et vont finir par s’isoler du reste du monde  (85 à 88% de la population mondiale).

La messe n’est pas encore dite mais l’espoir pour les européens de se sortir du pétrin dans lesquels leurs dirigeants et les oligarques non élus de Bruxelle les ont plongé est faible. Pourquoi ? Parce que ces dirigeants et ces politiques qui tiennent le haut du pavé en Europe ont été promus hier et sont tenus aujourd’hui par cette diaspora néoconservatrice et mondialiste qui joue sa survie en Ukraine. Parce que les dirigeants et les politiques répugnent toujours à reconnaître qu’ils se sont trompés, qu’ils  ont abandonné la souveraineté de leur pays et se sont comportés en vassaux. »

13 La folie de se passer du pétrole russe

Un haut diplomate européen a admis : « Notre prospérité a été fondée sur une énergie bon marché en provenance de Russie ». La sécurité énergétique de l’Europe est en grande difficulté à l’approche de la saison froide. Le problème de la capacité mondiale limitée et de la hausse des coûts de l’énergie ne fera que mettre l’Europe à rude épreuve. Cet hiver, il y a des risques de pannes d’électricité dans toute l’Union européenne en raison de la diminution de l’approvisionnement en énergie en provenance de Russie et de l’incapacité d’augmenter rapidement les importations de l’étranger. Le Royaume-Uni a mis en garde contre ce scénario il y a quelques jours. »

14 le Russiagate et la politique étrangère américaine nuisent au USA et ses alliés

« Il y a près de trente ans, lorsque l’Union soviétique s’est disloquée, la Russie a connu une chute grave. La libéralisation de son économie a eu des conséquences catastrophiques. Mais elle s’est réformée depuis. Elle retrouve aujourd’hui sa position traditionnelle dans le monde. Une grande puissance eurasienne qui, à presque tous les égards, est indépendante du reste du monde et capable de se protéger. Elle doit donc être prise en compte lorsque l’on pense aux politiques mondiales. C’est tout simplement un fait et non l’effet d’un « jeu de réflexion » auquel la Russie se livrerait avec l’« Ouest ». … « La Russie est le pays le plus autarcique du monde. Elle produit presque tout ce dont elle a besoin et possède des produits hautement désirables qui font l’objet d’une demande mondiale et dont l’Europe a particulièrement besoin. La Russie dispose également d’énormes réserves financières. Une stratégie de sanctions contre la Russie ne peut pas fonctionner. … Utiliser l’Ukraine pour pousser la Russie à l’agression et appliquer ensuite des sanctions était également une tentative plutôt folle. … Au lieu de séparer la Russie de la Chine, les États-Unis ont involontairement fait de leur mieux pour les pousser dans une alliance plus profonde. C’était l’erreur stratégique la plus grave que les États-Unis pouvaient commettre. … Au lieu d’adopter une nouvelle position stratégique qui soutiendrait une stratégie de pivot vers l’Asie, les États-Unis ramènent maintenant leurs troupes en Europe. … Le sectarisme étroit des décideurs américains, nourri par leur croyance en l’exceptionnalisme américain, mais dépourvu de toute conception de leur puissance réelle, a conduit à cette défaite. » »

15 La guerre possible entre la Grèce et la Turquie

« De nombreux observateurs occidentaux estiment que la perspective d’un affrontement armé ouvert entre la Türkiye et la Grèce devient de plus en plus probable. Les principales pierres d’achoppement pour Ankara sont le traité de Lausanne de 1923, et pour Athènes, le mémorandum turco-libyen de 2019 qui délimite les zones de juridiction maritime des deux pays en Méditerranée, entravant l’activité économique dans la partie orientale de la Grèce et de Chypre. »

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