IR0637-Articles de presse : la crise ukrainienne n°169

1 une crise alimentaire à venir sur le riz

2 la mafia des armes en Ukraine

3 Kiev fait face à une pénurie de places pour l’inhumation de ses soldats

4 la Russie rattrape son retard dans la guerre des drones

5 l’autodestruction des USA et de l’UE dans leurs guerres à la Russie et à la Chine

6 la Russie poursuit ses livraisons de céréales à l’Afrique

7 la Pologne déplace des troupes à la frontière avec la Biélorussie en raison de la présence du GMP «Wagner»

8 histoire : 1,5 millions de soldats allemands morts dans des camps américains en 1945-46

9 la prochaine guerre russo polonaise, A LIRE 1 / 2

11 la fin de l’Ukraine après la guerre

12 la restauration de l’économie ukrainienne par les femmes

13 le secrétaire d’État des États-Unis Blinken est déconnecté de la réalité

14 les armes a sous munitions arrivent

15 le développement progressif et compliqué des BRICS

un commentaire de l’article : « La B.R.I. : l’arbre qui cache la forêt oligarchique. La B.R.I. (Banque des Règlements Internationaux sous contrôle britannique et supervise toutes les banques de réserve du monde entier y compris la Banque centrale de la fédération de Russie et la Banque populaire de Chine), dont le siège se trouve à Bâle en Suisse, est une institution financière dotée de la totalité des prérogatives diplomatiques d’un État, elle a tous les privilèges, notamment en matière d’immunité de ses membres, et ne rend de compte à personne. Selon Carroll Quigley (Tragedy and Hope) : « La B.R.I. est généralement considérée comme le sommet de la structure du capitalisme financier, dont les lointaines origines remontent à la création de la Banque d’Angleterre en 1694 et de la Banque de France en 1803. »  La B.R.I. a été créée au tout début des années 1920 par une initiative de : – Haljmar Schacht, qui était alors un fonctionnaire subalterne auprès de l’autorité bancaire allemande créée par les alliés à l’issue de la 1ère guerre mondiale et qui devint ministre de l’Économie du Troisième Reich de 1934 à 1939 ; précisons qu’il fut un des trois seuls accusés de Nuremberg qui furent acquittés, tous les autres ayant été condamnés à mort ou à la réclusion perpétuelle. – Norman Montagu, qui était le gouverneur de la banque centrale d’Angleterre. – J-P Morgan, banquier d’affaires. Notons qu’en 1926, le banquier Thomas William Lamont, principal associé de la banque J.P. Morgan, était créditeur pour 100 millions de dollars d’un prêt à Mussolini (le prêt était destiné à « stabiliser la Lire », et avec elle, le régime Fasciste). À toutes fins utiles, rappelons que, alors qu’il en était le propriétaire, J-P Morgan ne participa pas à la prestigieuse croisière inaugurale du Titanic, et, par conséquent, échappa « miraculeusement » à la catastrophe. En revanche, ce ne fut pas le cas pour trois personnalités de premier plan qui étaient opposées à la création de la FED, future banque centrale étasunienne (dont nous dirons quelques mots ci-après) : il s’agit de Benjamin Guggenheim, Isidor Strauss et Jacob Astor (ami et mécène de Nicola Tesla) qui périrent dans le naufrage quelques mois avant la création de la FED. – John Foster Dulles, secrétaire d’État des États-Unis d’alors, et qui servit d’intermédiaire commun à tout ce beau monde. En 1942, John Foster Dulles définissait les objectifs de la guerre : « un gouvernement mondial, la limitation immédiate et sévère des souverainetés nationales, le contrôle international de toutes les armées et de toutes les marines, un système monétaire universel, la liberté d’immigration dans le monde entier, l’élimination progressive de toutes les restrictions douanières (droits et impôts) au commerce mondial, et une Banque mondiale sous contrôle démocratique. » (« Times », 16 mars 1942). Aussi, ce qui deviendra la B.R.I. est, à l’origine, des cartels internationaux basés en Allemagne et dirigés par les Britanniques, qui furent créés dans les années 20. Les deux principaux cartels étaient le trust chimique « IG Farben » et le Cartel international de l’Acier. John Foster Dulles était l’avocat de Richard Merton, fondateur du cartel « IG Farben » (liquidé après la 2nde guerre mondiale, ses actifs ont été scindés en neuf sociétés : BASF, Hoechst et BAYER – société mère de MONSANTO – d’une part, et six autres sociétés plus petites, dont AGFA) : l’histoire de ce cartel est très intéressante, car on y trouve une très étroite imbrication des intérêts allemand et anglo-saxon : « IG Farben » était notamment connu pour avoir financé la campagne de Adolf Hitler et avoir développé le Zyklon B, le gaz des chambres de la mort. Remarquons que, durant la guerre, le siège d’« IG Farben », à Francfort, n’a jamais été bombardé alors que le reste de la ville était dévasté par les bombes alliées. Rappelons aussi que le siège d’« IG Farben » fut établi dans un immeuble construit sur le campus Westend, un gigantesque quartier privé appartenant à la famille Rothschild depuis 1837. Après la guerre, « IG Farben » deviendra le quartier général suprême des forces alliées européennes et le lieu principal de l’application du Plan Marshall (qui a largement financé la reconstruction d’après-guerre de l’Europe), ainsi que le siège des forces d’occupation américaines, notamment celui de la CIA, ce qui a conduit à son surnom « le Pentagone de l’Europe ». Ce cartel était associé à « l’ordre économique nouveau », ancêtre du « Nouvel Ordre Mondial », déjà recherché par l’Allemagne nazie. Concrètement, sans la B.R.I., l’Allemagne nazie n’aurait jamais pu financer ses préparatifs de guerre. La B.R.I. a ainsi été la principale machine ouvrière de la 2ème guerre mondiale.

NB : Il ne faut pas confondre la BRI : banque des règlements internationaux organe de la guerre financière occidentale, avec la BRI : belt and road initiative, organe de résistance à la première.

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