IR0590-Les grands jubilés et le temps non calculé

Introduction

Voici un condensé de l’article IR0229 (voir également dans « La chronologie de la rédemption » à la page 1 « La semaine de la création (2Pierre 3.8) » et « Les 7000 ans », à la page 2 « Le problème du Crux Chronologorum ») et à la page 4 « Les 4 cycles de Grand Jubilé d’Israël »

Clé n°3 : le principe du jubilé

Chaque jour de 24 heures est divisé en 2 périodes égales de 12 heures (à partir de la soirée et non de minuit comme nous), le jour (la période de lumière) et la nuit (la période de ténèbres) (Genèse 1.5). De même, chaque jour de 1000 ans est divisé en 2 parties égales de 500 ans. Mais l’histoire d’Israël est marquée de cycles de 490 ans comme les 70 semaines de Daniel et non de 500 ans. Il faut distinguer entre le calendrier et la chronologie. Un calendrier donne tous les événements et dates. Une chronologie pour mesurer le temps peut se construire de différentes façons. Il faut comprendre la construction de la « chronologie du salut » ou « chronologie de la rédemption », le divin modèle par lequel Dieu contrôle souverainement le cours du temps, car elle mesure l’avancement du plan de rédemption divin. Dieu gouverne le temps en utilisant une chronologie de salut basée sur le modèle de la création. Ainsi, à travers la structure même de l’histoire, il se révèle être à la fois le Créateur souverain et le miséricordieux Rédempteur.

Le baron irlandais Edward Denney (1796-1886) a découvert le principe du jubilé et la chronologie du salut qui lui est associée. Quand son principe fut rejeté par les dirigeants des Frères auxquels il a présenté ses travaux, il a dit « si les hommes le rejettent ce n’est pas grave, c’est à Dieu que je dois rendre des comptes… Dieu sait que ce que j’ai écrit est vrai, parce que le cœur de l’amour me l’a révélé ». Avant de mourir il a dit « ce n’est pas encore le temps ». On s’est moqué de lui quand il a annoncé dans un livre en 1818 le retour des juifs dans leur pays. Son travail largement oublié un temps a été repris à partir de 1933 par une équipe anglaise.

La 7ème année devait être une année de repos pour la terre (Lévitique 25.1-7). Le cycle de jubilé de 49 ans reste en phase avec le cycle de sabbat après 7 ans, avec 7 cycles de sabbat donnant un cycle de jubilé (Lévitique 25.8). En même temps il existe une 50ème année spéciale appelée année du jubilé (Lévitique 25.10,11). Donc, le jubilé n’est pas la 49ème année mais la 50ème année spéciale. Mais, le jubilé n’est pas la 50ème année mais la 49ème, car la 50ème commence un nouveau cycle de 7 ans. Il y a donc un paradoxe apparent qui doit cacher une révélation importante. Edward Denney a humblement cherché et Dieu lui a donné la solution. L’année du jubilé ne commence pas le 1er jour du 1er mois de l’année comme les autres années. Elle commence au cours de la 49ème année, le 10ème jour du 7ème mois, le jour du Grand Pardon, le « Yom Kippour » et finit le même jour de l’année suivante, la 1ère année du nouveau cycle de 7 ans (Lévitique 25.9). Ce n’est donc ni la 49ème année, ni la 50ème année, mais une année spéciale la « 50ème » pour Dieu (Lévitique 25.10,11), qui chevauche sur 2 années. En effet, 5 est le nombre de la grâce et 5 x 10 = 50 et 5 x100 = 500 c’est la grâce intensifiée. La « 50ème » année, c’est une année de grâce spéciale, « l’année acceptable de la faveur du Seigneur », au cours de laquelle toutes les dettes sont effacées (Lévitique 25.10,14-17), tous les esclaves libérés (Lévitique 25.10,13,28,31) et toutes les familles séparées réconciliées (Lévitique 25.10,41). Ceci annonce le pardon, la libération et l’héritage acquis en Christ par le sacrifice unique et définitif de Christ à la Croix, suivi de sa résurrection. C’est une année spéciale de grâce divine superposée sur le cours du temps humain normal pour verrouiller le passé par rapport au mal qui est pardonné et pour introduire le futur nouveau avec la restauration et les bénédictions. C’est une 50ème année appartenant à Dieu non comptabilisée sur le calendrier humain, donnée comme un cadeau, comme un jour férié. Pour l’homme chaque cycle de jubilé est de 49 ans mais pour Dieu il est de 50 ans sur sa chronologie de la rédemption. Ainsi dans la chronologie de la rédemption, le principe du jubilé c’est 49 ans pour l’homme = 50 ans pour Dieu. Soit

  • 49 ans pour l’homme = 50 ans pour Dieu
  • 98 ans pour l’homme = 100 ans pour Dieu
  • 490 ans pour l’homme = 500 ans pour Dieu
  • 980 ans pour l’homme = 1000 ans pour Dieu
  • 1960 ans pour l’homme = 2000 ans pour Dieu

Quand le jour du Grand Pardon, après avoir apporté le sang du sacrifice sur le propitiatoire, le souverain sacrificateur ressortait du Saints des Saints « vivant parmi les morts » (une corde attachée à son pied permettait de le retirer s’il mourait dans le présence de Dieu), il demandait que la bonne nouvelle des péchés pardonnés soit proclamée. De plus, tous les 49 ans des trompettistes sillonnaient le pays pour annoncer le jour acceptable du Seigneur, l’année de la miséricorde et de la grâce de Dieu. Chacun, par la foi, pouvait recevoir l’annulation de ses dettes, la libération de l’esclavage, la réconciliation familiale. De même Christ, après avoir apporté son sang au delà du voile (Hébreux 9.11-15) est réapparu « vivant parmi les morts » demandant à ses apôtres d’aller annoncer la bonne nouvelle du pardon sur toute la terre (Actes 1.8). Christ a accompli par sa mort et sa résurrection « cette année acceptable de la faveur du Seigneur » (Luc 4.17-21), cette année du jubilé (Esaie 61.1-2a) annoncée par la prédication de l’Évangile (2Corinthiens 6.1-2), avant le jour de vengeance (Esaie 61.2b)

Dans sa chronologie de rédemption, Dieu mesure le temps en jubilés. Abraham est né le 40ème jubilé après la création. La mort et résurrection de Christ ont eu lieu au 80ème jubilé et Christ revient au 120ème jubilé. Dieu a donc scellé la structure du temps par les empreintes de sa grâce à travers son année de jubilé révélant que son objectif est la manifestation de sa grâce en Jésus-Christ.

Clé n°4 : le principe du temps non calculé

(voir dans « La chronologie de la rédemption » à la page 2 « Le problème du Crux Chronologorum »)

Il y a une apparente contradiction entre les 480 ans qui séparent l’Exode et le début de la construction du Temple dans le récit des Rois (1Rois 6.1) et les 40 + 7 + 450 + 30 + 40 + 40 + 4 = 611 ans dans le récit de Paul (Actes 13.17-22). Cependant, cette lecture littérale des 611 ans de la déclaration de Paul est d’autant plus plausible que l’exactitude des 450 ans de Paul pour la période des Juges jusqu’à Samuel (Actes 13.20) est en accord avec la totalité des années pour cette période dans les Livres des Juges et de 1 Samuel. En effet, avec les périodes de repos (R) d’Israël avec Dieu et les périodes d’oppression (O) sous un ennemi, la totalité des années pour cette période des Juges jusqu’à la victoire de Samuel à Mizpah est bien de 450 ans (même si cette période commence et se termine 20 ans après celle d’Actes 13.20).

Cette différence de 611- 480 = 131 ans constitue le « Crux Chronologorum », un problème bien connu de la chronologie biblique. Dieu a conçu cette apparente contradiction pour que nous le cherchions et que nous recevions de Lui la parfaite solution. De nouveau, en 1849 le baron irlandais Edward Denney (1796-1886) a ouvert la voie avec son livre « le pardon 70 fois et au septuple ». Selon lui, il faut chercher à faire coïncider les 2 déclarations de 480 ans et 611 ans, même si les données de l’Écriture exigent une chronologie plus longue que les 480 ans. Après beaucoup de prières et d’étude Edward Denney a découvert la solution qui respecte les 2 ensembles (480 et 611) de faits chronologiques.

Selon le résumé de Juges 2.11-23, le modèle récurrent péché (Juges 2.11-13), captivité (Juges 2.14-15), chagrin / repentance (Juges 2.18b), souveraineté restaurée (Juges 2.16) se retrouve 7 fois et établit la structure de Juges 1-16. Les 7 périodes de captivité ou d’oppression (O) sous un ennemi totalisent 8 + 18 + 20 + 7 + 18 + 40 + 20 = 131 années. Edward Denney a donc découvert que si les 131 années archivées en Juges durant lesquelles d’Israël est placée sous domination étrangère et vit dans l’apostasie sont soustraites du total de 611 ans, le résultat donne le total de 480 ans de 1Rois 6.1. Ainsi les années durant lesquelles la communion avec Dieu est coupée ne sont pas comptabilisées en 1Rois 6.1.

En acceptant l’Écriture comme étant vérité Edward Denney a trouvé que 1Rois 6.1 mesure le temps sur la chronologie de la rédemption de Dieu, alors que Actes 13.20 et Juges mesurent le temps selon l’horloge humaine. La découverte d’Edward Denney du principe du temps non calculé révèle qu’il y a 2 systèmes chronologiques se déroulant en parallèle dans la Bible. Il y a le temps qui passe physiquement qui est logiquement archivé par la Bible. Il y a le temps (ou la chronologie) de rédemption imperceptible par une simple lecture de la Bible qui détermine quand une période ou ère de temps se termine et quand la prochaine commence.

Dans son objectif de rédemption, Dieu compte le temps de rédemption selon ses représentants, les païens, Israël ou l’Église en fonction d’une chronologie qui mesure l’avancement de son plan de rédemption sur la terre. Le « temps non calculé » est le temps non compté par Dieu durant lequel ses objectifs sont retardés à cause du péché. Dieu passe par dessus ces périodes de temps dans sa chronologie de la rédemption. Si Dieu efface entièrement totalement nos péchés (1Jean 1.9 ; Hébreux 8.12 ; 10.17 ; Psaume 51.1-9 ; Esaie 43.25 ; 44.22), il doit aussi effacer le temps des péchés. Merci Seigneur d’effacer le temps de mes péchés, qui devient du temps non compté, car ce serait une honte d’entrer dans l’éternité avec un reste de temps non effacé. Le libre arbitre humain a donc un réel effet sur le cours du temps provoquant des délais. Mais dans sa souveraineté « El Olam » (Genèse 21.33), « Le Dieu de l’éternité » atteint ses objectifs sans que l’homme ne puisse ralentir ou arrêter le calendrier divin. Dieu voit son plan se dérouler exactement à temps malgré le péché de l’homme, car la grâce divine est la plus grande.

La volonté parfaite de Dieu, sa destinée pour moi sont construites dans mon esprit au moment de ma nouvelle naissance. Mais ce n’est que si je marche en communion avec Lui par l’Esprit et non par la chair en faisant les œuvres programmées d’avance (Éphésiens 2.10) que le plan divin peut aller de l’avant dans ma vie. Le péché n’annule pas le plan de Dieu (Romains 11.29) mais retarde son exécution comme un arrêt sur « pause » sur le film de ma vie. La repentance et le pardon relancent « la lecture » du film de ma vie avec Dieu.

Les 4 grands cycles de jubilé (de pardon de 490 ans) de l’histoire d’Israël

(voir dans « La chronologie de la rédemption » à la page 4 « Les 4 cycles de Grand Jubilé d’Israël »)

La fondation du Temple a été posée 480 ans après l’Exode. Il faut ajouter les 7 ans de la construction du Temple et les 3 ans pour meubler le Temple. Ainsi Edward Denney a obtenu un nouveau cycle de 480 + 7 + 3 = 490 ans, comme celui des 70 semaines d’années de Daniel. Quand la gloire de Dieu a rempli le Temple à la fête des Tabernacles, un cycle précis de 490 ans s’était écoulé depuis l’Exode. 70 x 7 = 490 est un nombre associé à la grâce et au pardon. Si 490 est le nombre du plein pardon (Matthieu 18.21-22), le grand cycle du jubilé de 490 est le grand cycle du pardon. Les 490 ans de l’Exode à la dédicace du Temple dans la chronologie divine de la rédemption sont des années de pardon. Si en réalité dans la chronologie humaine il y a 621 années de l’Exode à la dédicace du Temple, les 131 années de péché d’Israël ne comptent pas pour Dieu, selon le principe du temps non calculé (621 – 131 = 490). Le message du temps non calculé est que le travail de Dieu ne peut aller de l’avant que si je suis dans la communion avec Dieu, sous la grâce. L’Exode a pris place à Pâque dans le premier mois avec la rédemption par le sang de l’agneau, pour sortir d’Égypte et aller dans la terre promise (Deutéronome 6.23), selon l’ordre donné et répété à pharaon (Exode 5.1 ; 7.16,26 ; 8.16 ; 9.1,13 ; 10.3). La Dédicace du Temple a lieu à la fête des Tabernacles au 7ème mois pour l’accomplissement de l’objectif rédempteur divin, à savoir que la gloire divine demeure avec l’homme pour qu’il vive une communion intime éternelle avec Dieu.

Edward Denney a donc découvert que Dieu avait conçu l’histoire d’Israël en cycles de pardon de 490 sur sa chronologie de la rédemption. Alors que chaque 49 ans il y a jubilé pour chaque personne, chaque 490 il y a jubilé pour la nation entière. Sur le cycle de 490 ans Dieu leur a pardonné 490 fois, représentant son pardon complet et parfait pour tous leurs péchés. Les cycles de 490 ans sont des années de pardon recouvertes par son sang expiatoire enlevant les temps de jugement. La période de temps de grâce divine sous le sang est de 490 ans et est scellée par 490, le nombre du pardon total (Matthieu 18.21-22).

A force de prière et de recherche, Edward Denney a fait les découvertes suivantes. De la naissance d’Abraham jusqu’à l’Exode, il y a 505 années réelles avec 15 années non comptabilisées laissant 490 années de grâce. De l’Exode jusqu’à la Dédicace du Temple de Salomon, il y a 621 comptabilisées avec 131 années de captivité non comptabilisées, laissant 490 années de grâce. De la Dédicace du Temple de Salomon jusqu’au décret pour restaurer Jérusalem, il y a 560 années réelles avec les 70 années de captivité à Babylone non comptabilisées, laissant 490 années de grâce. Du décret pour restaurer Jérusalem jusqu’à la mort et la résurrection de Christ il y a les 490 ans des 70 semaines de Daniel.

Voici donc les 4 grands cycles de rédemption de jubilé de 490 ans, des 2 jours de l’histoire d’Israël

  • De la naissance d’Abraham jusqu’à l’Exode
  • De l’Exode jusqu’à la Dédicace du Temple de Salomon
  • De la Dédicace du Temple de Salomon jusqu’au décret pour restaurer Jérusalem
  • Du décret pour restaurer Jérusalem jusqu’à la mort et la résurrection de Christ

Ces 4 grands cycles de 490 ans révèlent l’aboutissement des objectifs rédempteurs de Dieu pour Israël, commençant avec Abraham et atteignant leur apogée avec la mort et la résurrection du Christ « quand la plénitude du temps fut venue ». L’importance de la Croix est révélée par sa position centrale sur la chronologie de la rédemption. Dieu a déterminé que ces 4 grands cycles de 490 ans chacun formeraient la colonne vertébrale de l’histoire d’Israël, chaque cycle se terminant par une intervention souveraine divine de grâce faisant entrer les plans divins dans la phase suivante. La structure même du temps d’Israël démontre la grâce souveraine de Dieu.

RESUME : Les 7000 ans de ce monde (2Pierre 3.8)

(voir dans « La chronologie de la rédemption » à la page 1 « La semaine de la création (2Pierre 3.8) » et « Les 7000 ans »)

En résumé, rappelons-nous que les clés n°1 et n°2 définissent la structure du temps qui gouverne la chronologie de la rédemption. Le modèle est une semaine de 7 jours (clé n°2) de 1000 ans chacun (clé n°1). Chaque jour se divise naturellement en 2 moitiés de 500 ans, les cycles de 500 ans selon le calcul de Dieu devenant des cycles de 490 ans selon le calcul humain (clés n°3 et n°4) . Les clés n°3 et n°4 révèlent comment le temps de rédemption calculé par Dieu se réfère au temps réel, physique compté par l’homme. A la fin de chaque cycle de 49 ans, Dieu ajoute une 50ème année de grâce (clé n°3). Les années de péché hors communion (131 ans de captivité de Juges) ne sont pas comptabilisées par Dieu (clés n°4) dans sa chronologie de la rédemption (480 ans de 1Rois 6.1), contrairement à la chronologie réelle, physique de l’histoire humaine (611 ans de Actes 13.17-20 et Juges), car la chronologie de la rédemption mesure l’avancement du plan de rédemption divin. Ainsi, les 500 ans du 2ème grand jubilé de l’histoire d’Israël sur la chronologie de la rédemption comptent 490 ans (480 ans de 1Rois 6.1 + 7 ans de construction du Temple + 3 ans d’aménagement du Temple) sur la chronologie humaine (clé n°3), alors que cette période a physiquement duré 621 ans dans l’histoire humaine à cause du temps de péché (131 ans) non calculé (clé n°4). Ces 4 clés dévoilent la merveilleuse vérité du pardon divin (70 x 7 fois de Matthieu 18.22) et les grands cycles de jubilés de 490 ans pour reconstruire l’histoire entière de la Bible d’Adam à Christ. Au fur et à mesure du déroulement des jubilés de rédemption de 490 ans, nous retrouvons les 5 événements-jubilés clés des 2 jours de l’histoire d’Israël, à savoir, la naissance d’Abraham (au 40ème jubilé), l’Exode (au 50ème jubilé), la Dédicace du Temple (au 60ème jubilé), le décret pour reconstruire Jérusalem (au 70ème jubilé), la Croix de Christ (au 80ème jubilé). Puisque Dieu ne change pas, sa méthode de calcul du temps pour le passé peut être appliquée pour le futur, permettant de comprendre ses desseins à venir, notamment la Tribulation et le Millénium lors du retour de Christ.

Conclusion

Rappelons-nous l’attitude exemplaire d’Edward Denney. Comme Jérémie dont le rouleau a été brûlé par le roi (Jérémie 36.21-25), Edward Denney s’est confié en Dieu quand ses travaux ont été rejeté. Comme Jérémie dont le second rouleau nous est parvenu (Jérémie 36.27-32), l’Éternel a veillé à ce que la vérité des travaux d’Edward Denney soit transmise à l’Église et au monde pour aider ceux et celles qui prennent ces révélations au sérieux à se préparer dans l’attente du retour du Messie Bien-Aimé.

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